Dans le cadres des conférences du LINC, Emmanuel DARCQ chargé de recherche à Strasbourg au sein de l’UMR INSERM 1329 -Translational Neuroscience & Psychiatry, donnera une conférence au sein de notre laboratoire.
Auteur : Emmanuel DARCQ, UMR INSERM 1329 -Translational Neuroscience & Psychiatry, Strasbourg, France.
Titre : Roles of opioid-responsive neurons in the control of hedonic balance and food intake – Rôles des neurones répondant aux opioïdes dans le contrôle de l’équilibre hédonique et de la prise alimentaire.
Date : 27 mai 2024.
Lieu : Amphithéâtre à Bio Inovation, Besançon (à définir).
Thématique de recherche :
Les travaux antérieurs d’Emmanuel Darcq ont porté sur la neurobiologie de l’abus
d’opiacés et d’alcool. Il a étudié l’implication de nombreuses régions cérébrales avec
un intérêt particulier pour une région cérébrale fascinante, l’habénula. Il a réalisé son
doctorat à l’IGBMC dans l’équipe du Pr Brigitte Kieffer sur les adaptations
moléculaires et comportementales dans les réponses à la morphine. Ensuite, il a
effectué un post-doctorat à l’Université de Californie, San Francisco (UCSF, USA)
dans le laboratoire du Pr Dorit Ron, où il a étudié les voies de signalisations régulant
la transition d’une consommation modérée vers une consommation excessive
d’alcool. Pendant cette période, il a également travaillé sur le rôle des miRNAs dans
cette perte de contrôle. Il a ensuite rejoint l’université McGill (Montréal, Canada)
comme associé de recherche afin de développer des projets portant sur les rôles du
récepteur aux opiacés mu dans l’habénula, les réponses aversives et la
communication cérébrale. En décembre 2020, il a rejoint l’unité INSERM 1114 au
CRBS en tant que Chargé de Recherche dans l’équipe du Pr Brigitte Kieffer. Ses
travaux ont pour but de déterminer les fonctions des neurones habénulaires
dans l’addiction aux opiacés dans le but d’améliorer le traitement contre les
troubles des consommations aux opiacés. Cette recherche intégrera l’analyse de
l’activité neuronale au niveau local et au niveau du cerveau entier. Au long terme,
ses objectifs de recherche sont d’identifier des cibles moléculaires, des mécanismes
de circuits et des nouveaux biomarqueurs qui pourraient être utiles dans le
développement de thérapies pour traiter la dépendance aux opiacés.